En séance plénière cette semaine, le Parlement européen a adopté avec 329 voix pour et 275 contre l'accord négocié l'année dernière sur la loi de restauration de la nature.
Selon la loi, les États membres doivent restaurer au moins 30 % des habitats (forêts, prairies, zones humides, rivières, lacs et fonds coralliens) d'ici à 2030, et tous les écosystèmes nécessitant une restauration d'ici à 2050. Actuellement, plus de 80 % des habitats européens sont en mauvais état. L'UE a besoin de ces mesures pour atteindre ses objectifs en matière de climat et de biodiversité et pour renforcer la sécurité alimentaire.
Nous avons été vraiment soulagés de voir ce résultat positif, car certains groupes politiques ont tenté à la dernière minute de torpiller la loi. Le soutien majoritaire du Parlement a montré que les députés européens comprenaient l'importance de la loi pour l'environnement, pour nos économies et pour notre santé et notre bien-être. Ils ont également démontré qu'ils avaient écouté les appels de plus d'un million de citoyens, d'entreprises, de scientifiques et d'ONG qui demandaient que cette loi, la première du genre, devienne une réalité.
La loi sur la restauration de la nature est une occasion historique de ramener la nature en Europe. À l'heure où le continent est ravagé par les inondations, les sécheresses et les incendies, cette loi contribuera à garantir un avenir plus sûr et plus sain pour nous et les générations futures.
L'étape finale, l'approbation formelle des États membres au sein du Conseil de l'UE, est prévue pour mars ou avril 2024.